Chers lecteurs,
En cette rentrée naissante, alors que le premier semestre balbutie, il était exclu que je manquasse à mes obligations et omisse d’évoquer avec vous un sujet aussi important que les étudiants d’aujourd’hui.
En quelques mots ? Délitement intellectuel. Débâcle culturelle. Consternation.
En cette rentrée naissante, alors que le premier semestre balbutie, il était exclu que je manquasse à mes obligations et omisse d’évoquer avec vous un sujet aussi important que les étudiants d’aujourd’hui.
En quelques mots ? Délitement intellectuel. Débâcle culturelle. Consternation.
Une nouvelle génération d’esthètes, fanatiques du smartphone, dont les plus illustres phénomènes, fagotés de tenues estivales peu en adéquation avec la rigueur des amphis, sont déjà, le premier jour, démunis de carte d’étudiant, de jugeote, et du moindre savoir-vivre.
Désolé, gros : askip on n’est pas là pour ambiancer.
Et que dire de certaines étudiantes, débordant de fond de teint, plus orange que Donald Trump, davantage adaptées au casting de Cagole Academy qu’à une procédure Parcoursup… ?
Face à tel public, je pressens dès lors – fébrile, résigné – les copies garnies de truismes sans le moindre intérêt, dont le langage kikoulol et l’orthographe ubuesque font davantage écho aux Anges de la Maison des Secrets Saison 8 qu’à une narration ambitieuse.
Ajoutez à cela une politesse très relative, un labeur déplorable et une street cred marquée, et vous aurez un portrait fidèle de notre nouvel auditoire.
Et ça espère vraiment passer en L2 ? Déso, pas déso : y a pas moyen, Djadja.