dimanche 1 avril 2018

Mon amitié avec le PRAG détestable


   Chers lecteurs,

   Tandis que d’aucuns sont économes de leur mépris (#Chateaubriand), le PRAG détestable, généreux, le déverse par brouettes. Exécrable au possible, négatif et amoral, notre ami n’en constitue pas moins, au sein de notre bel établissement, un arc-en-ciel des plus rayonnants. 

   Explications en trois S.

   1°/ Le PRAG détestable est Swag.

   Avec ses complets noirs et sa Mercedes, le PRAG détestable plante le décor. Ambiance austérité et cimetière, Dies Irae et mauvaises notes. 
   
   Les étudiants baissent les yeux devant ce professeur ombrageux, comble d’intransigeance et de dédain, dont les richelieus exhalent le cuir et le cirage haut de gamme. 
   
   Bim, bam, boum. Mr. Hyde en costume Boss : le tortionnaire est dans la place. 
   
   2°/ Le PRAG détestable est Sinistre.

   Statut, grade, sexe, couleur : le PRAG détestable ne fait pas de distinction. Chacun a droit à sa petite phrase blessante, son regard glacial, son instant de déconsidération.
   Notre ami voit en le monde un enchevêtrement de drames, une avalanche de VDM, un salmigondis de losers. A ses yeux, l’humanité est le zbeul ultime. 

3°/ Le PRAG détestable est Super.

   Le PRAG détestable ? L’ayatollah du mépris. Le Clint Eastwood de l’obscurité. Le Chuck Norris de la punchline. 

   Au point qu’à ses côtés – que de moments chaleureux, de discours joviaux… ! –, les couloirs de la faculté – s’apparentant à un jardin merveilleux, à un spectacle permanent – deviennent un paradis.

   
   Pr. Fourbe

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