Chers lecteurs,
Difficile, en tant que fin représentant du corps enseignant, de me soustraire plus longtemps à la rédaction d’un billet consacré à cette transition vers le labeur, à cet éternel recommencement, à cette agonie de l’été que signifie la rentrée.
Cette année encore, après avoir un temps savouré l’exquise saveur d’une tranquillité sans faille, idéale pour mener un semblant de recherche, loin des amphithéâtres grouillants, des collègues barbants et des couloirs fades, vous fermez votre résidence secondaire et, le cœur gros, le bagage lourd – d’articles scientifiques, évidemment (cf. les vacances de l'enseignant-chercheur) –, reprenez la route avec une once de regret.
J’ai l’air d’appréhender la rentrée. C’est un peu plus complexe.
Ah ! Les au revoir émus à la chaise-longue, à l’atmosphère iodée, aux petits crabes de couleur, mais aussi aux zazous des plages qui, aussi insensibles à la désagrégation de leurs neurones qu’à la cuisson de leurs épidermes, restent affalés sur leurs serviettes et, scotchés à leurs smartphones, ingurgitent des glaces bleues.
Difficile, en tant que fin représentant du corps enseignant, de me soustraire plus longtemps à la rédaction d’un billet consacré à cette transition vers le labeur, à cet éternel recommencement, à cette agonie de l’été que signifie la rentrée.
Cette année encore, après avoir un temps savouré l’exquise saveur d’une tranquillité sans faille, idéale pour mener un semblant de recherche, loin des amphithéâtres grouillants, des collègues barbants et des couloirs fades, vous fermez votre résidence secondaire et, le cœur gros, le bagage lourd – d’articles scientifiques, évidemment (cf. les vacances de l'enseignant-chercheur) –, reprenez la route avec une once de regret.
J’ai l’air d’appréhender la rentrée. C’est un peu plus complexe.
Ah ! Les au revoir émus à la chaise-longue, à l’atmosphère iodée, aux petits crabes de couleur, mais aussi aux zazous des plages qui, aussi insensibles à la désagrégation de leurs neurones qu’à la cuisson de leurs épidermes, restent affalés sur leurs serviettes et, scotchés à leurs smartphones, ingurgitent des glaces bleues.
Ajoutez à cela Bella ciao, les tatouages Carpe diem et les éclaboussures sableuses, et vous comprendrez ô combien j’abhorre la plage.
La rentrée est presque moins détestable.
La rentrée est presque moins détestable.
En dépit de considérations organisationnelles toujours imprécises, je retrouve rapidement mes repères, mes habitudes et les plaisirs associés à mes fonctions : le délice de nouvelles stratégies de pouvoir, l’accueil des nouveaux collègues, dont l’innocence fait sourire, la contemplation des frimousses des L1, aux traits effrayés par l’échec annoncé d’une majorité d’entre eux.
En somme, la rentrée est une belle journée. Peut-être même l'une des meilleures.
Pr. Fourbe
En somme, la rentrée est une belle journée. Peut-être même l'une des meilleures.
Pr. Fourbe
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