Bonjour à tous,
Il pourrait, au premier abord, sembler paradoxal que des enseignants-chercheurs se battent pour l'exercice de responsabilités administratives, alors même que celles-ci, parfois rétribuées par quelque prime proche du symbolique, exigent que leur soit consacré un investissement des plus conséquents.
Quelle en est alors l'explication ?
Précisions tout d'abord que toutes les responsabilités ne font pas l'objet de lutte : certaines, récompensées par une prime modeste ou une faible décharge d'heures d'enseignement, sont délaissées, évitées, tandis que d'autres – telles que la direction d'un UFR ou d'un département –, alliant certain prestige, pouvoir et décharge de cours importante, suscitent bien des convoitises.
Autrement dit, nous n'occupons pas de responsabilités par dévotion gratuite, ou par plaisir.
Avouons-le : les responsabilités administratives ne sont recherchées que pour les avantages qu'elles procurent, lesquels font office de contrepartie face à l'ampleur de la tâche.
Toutefois – et c'est là que la fourberie intervient –, rien n'implique que vous exécutiez réellement les fonctions qui sont les vôtres, ni que la décharge consacrée soit utilisée, par vos soins, en faveur de vos responsabilités.
Vous l'aurez compris, l'idéal fourbe est ainsi d'occuper des fonctions importantes, d'en orchestrer la délégation à quelques sous-fifres (arrangez-vous préalablement pour que des « collègues »* vous soient redevables – par exemple en faisant croire à un collègue que vous le pistonnerez pour sa Hors Classe), et de profiter de la décharge pour se consacrer à la recherche, laquelle vous permettra à l'avenir, d'obtenir la promotion que vous avez tant méritée (Cf. Le grand PREX).
Précisions tout d'abord que toutes les responsabilités ne font pas l'objet de lutte : certaines, récompensées par une prime modeste ou une faible décharge d'heures d'enseignement, sont délaissées, évitées, tandis que d'autres – telles que la direction d'un UFR ou d'un département –, alliant certain prestige, pouvoir et décharge de cours importante, suscitent bien des convoitises.
Autrement dit, nous n'occupons pas de responsabilités par dévotion gratuite, ou par plaisir.
Avouons-le : les responsabilités administratives ne sont recherchées que pour les avantages qu'elles procurent, lesquels font office de contrepartie face à l'ampleur de la tâche.
Toutefois – et c'est là que la fourberie intervient –, rien n'implique que vous exécutiez réellement les fonctions qui sont les vôtres, ni que la décharge consacrée soit utilisée, par vos soins, en faveur de vos responsabilités.
Vous l'aurez compris, l'idéal fourbe est ainsi d'occuper des fonctions importantes, d'en orchestrer la délégation à quelques sous-fifres (arrangez-vous préalablement pour que des « collègues »* vous soient redevables – par exemple en faisant croire à un collègue que vous le pistonnerez pour sa Hors Classe), et de profiter de la décharge pour se consacrer à la recherche, laquelle vous permettra à l'avenir, d'obtenir la promotion que vous avez tant méritée (Cf. Le grand PREX).
Pr. Fourbe
* collègues entre guillemets, une secrétaire excessivement dévouée ou un chargé de TD innocent – plutôt deux, si vous voulez qu'ils survivent – faisant parfaitement l'affaire.