Bonjour à tous,
En ce mois de juin bien entamé, la période est, pour nombre d’étudiants, celle des rattrapages.
En ce mois de juin bien entamé, la période est, pour nombre d’étudiants, celle des rattrapages.
Sur le point d’achever la correction des nombreuses copies – d’ailleurs médiocres – qui en résultent, il me semblait pertinent de consacrer un article à la réalité de ce que sont les épreuves de rattrapages.
La seconde session devrait, en théorie, permettre aux étudiants plus lents que leurs congénères – ou simplement plus oisifs – de bénéficier d’une autre chance dans la validation des enseignements qu’ils subissent.
La seconde session devrait, en théorie, permettre aux étudiants plus lents que leurs congénères – ou simplement plus oisifs – de bénéficier d’une autre chance dans la validation des enseignements qu’ils subissent.
Notez bien le choix des mots : validation, d’une part, puisque l’écrasante majorité des étudiants n’a plus, aujourd’hui, d’autre prétention que de « valider » son année pour sauter à la suivante. Cette vision les conduit alors à subir des cours, simples obstacles, à leurs yeux, entre eux et leur diplôme.
Les rattrapages, donc, sont toutefois, en réalité, bien différents de cette prétendue seconde chance.
Les rattrapages, donc, sont toutefois, en réalité, bien différents de cette prétendue seconde chance.
Ils sont en fait l’occasion, pour nous autres enseignants, de donner les sujets les plus tordus, que les scrupules nous empêchent de proposer lors de la session normale.
D’où, évidemment, un véritable carnage au niveau des notes – un massacre, que dis-je, une hécatombe... !
Ma foi, quitte à corriger deux fois les mêmes copies lamentables, autant voir la chose comme un divertissement.
Pr. Fourbe