Bonjour à tous,
Je ne vous apprendrai rien en déclarant que le laxisme constitue une autoroute pour la médiocrité, l’exemple du laisser-aller en matière de triche lors d’examens universitaires en étant, hélas, une illustration trop criante.
En effet, lorsque des professeurs ferment les yeux sur un cas de fraude – cela arrivant plus souvent que ne le pense le regard extérieur –, leur inaction engendre des effets autrement plus grands que la non-sanction de l’étudiant fautif et relève d’une incitation à ce que les autres délaissent leur intégrité morale pour, eux-mêmes, ayant pesé le pour et le contre dans leur matrice des gains, plongent tête la première dans le bassin des pratiques répréhensibles.
Je ne vous apprendrai rien en déclarant que le laxisme constitue une autoroute pour la médiocrité, l’exemple du laisser-aller en matière de triche lors d’examens universitaires en étant, hélas, une illustration trop criante.
En effet, lorsque des professeurs ferment les yeux sur un cas de fraude – cela arrivant plus souvent que ne le pense le regard extérieur –, leur inaction engendre des effets autrement plus grands que la non-sanction de l’étudiant fautif et relève d’une incitation à ce que les autres délaissent leur intégrité morale pour, eux-mêmes, ayant pesé le pour et le contre dans leur matrice des gains, plongent tête la première dans le bassin des pratiques répréhensibles.
De la sorte, certains examens – qui plus est ceux relevant du contrôle continu, l’enseignant, s’il n’invite pas, comme le Professeur Fourbe, ses sous-fifres personnels, munis pour l’occasion d’une matraque, d’un taser et de lunettes noires, à jouer avec lui les matons, se retrouvant seul à surveiller – se transforment en véritables concours de triche.
Face à une telle situation, Je proposai alors que mes collègues se joignissent à Moi afin d’éradiquer ce fléau de grande ampleur, lequel ruine la réputation de notre belle Université et nous prive, au profit d’un ramassis de feignasses l’ayant rejointe par défaut, des étudiants les plus prometteurs.
Face à une telle situation, Je proposai alors que mes collègues se joignissent à Moi afin d’éradiquer ce fléau de grande ampleur, lequel ruine la réputation de notre belle Université et nous prive, au profit d’un ramassis de feignasses l’ayant rejointe par défaut, des étudiants les plus prometteurs.
Je ne me refusais d’ailleurs pas à me faire incarnation de cette alliance contre les affres du médiocre – cette optique désintéressée n’étant, bien entendu, qu’illustration de mon extrême dévotion.
Quelle surprise s’empara alors de Moi lorsque certains collègues – disons plutôt sous-collègues – me firent part de leur refus quant à mes propositions symboliques, constituant notamment à ce que l’on instaurât un mur des tricheurs, exhibant les noms et clichés faciaux des étudiants fautifs, ou à ce que l’on propageât la rumeur de quelques représailles physiques, histoire, comme disent les jeunes, que les impétrants « flippassent leur race ».
Fallait-il ainsi que nous mourussions en tant que lâches, incapables de défendre, sinon l’Excellence, ne fût-ce qu’un résultat à hauteur de l’effort, plutôt que de risquer d’être sévères ?
Quelle surprise s’empara alors de Moi lorsque certains collègues – disons plutôt sous-collègues – me firent part de leur refus quant à mes propositions symboliques, constituant notamment à ce que l’on instaurât un mur des tricheurs, exhibant les noms et clichés faciaux des étudiants fautifs, ou à ce que l’on propageât la rumeur de quelques représailles physiques, histoire, comme disent les jeunes, que les impétrants « flippassent leur race ».
Fallait-il ainsi que nous mourussions en tant que lâches, incapables de défendre, sinon l’Excellence, ne fût-ce qu’un résultat à hauteur de l’effort, plutôt que de risquer d’être sévères ?
Apparemment, certains collègues pensent que oui.
Et l’Université, faute de sursaut, ne s’en relèvera pas.
Pr. Fourbe
Pr. Fourbe